Résumé :
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"Dans la littérature sur les toxicomanies, l'espace est plus souvent pris en compte que le temps. Le temps est pourtant l'une des composantes organisatrices de l'individu. Mais le temps peut se décliner de plusieurs façons : le temps des chronomètres (temps de la science, temps de la conscience), le temps de la vie psychique (temps de l'inconscient), et le temps des psychotropes. Les contrats passés avec les patients (à fortiori quand il s'agit d'hébergement) s'appuient sur le temps chronologique, mais d'autres temporalités s'y infiltrent : temps subjectif, temps de l'inconscient, temps des drogues.|Le temps du contrat doit être assez souple pour permettre de les contenir, de les repérer, de les circonscrire et de restaurer des plages de ""temps commun"", sans lesquelles il n'y a pas de lien possible."
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