Résumé :
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Ni les recherches sur les facteurs de risque élevé, ni celles longitudinales et rétrospectives n'ont pu faire la différence entre les différentes formes de déviance, la schizophrénie, le comportement criminel, les troublees affectifs, et les problèmes touchant à la drogue et à l'alcool. Nous pouvons supposer qu'il existe une vulnérabilité biologique et psychologique sous-jacente qui serait reliée aux troubles psychiques. La forme manifeste extérieure que prennent ces troubles est probablement modelée par les facteurs environnementaux qui précèdent directement leur apparition. Si nous prenons en compte les signes précurseurs des problèmes liés à la drogue et à l'alcool, nous nous retrouvons face à davantage d'incertitudes que de certitudes. Les signes précurseurs spécifiques ou les combinaisons de signes précurseurs trouvés jusqu'à ce jour pour la consommation des différentes drogues ne sont pas suffisamment fiables pour qu'on puisse les utiliser pour prévoir facilement la consommation ou l'abus d'une drogue déterminée. Cependant, les recherches réalisées jusqu'à ce jour fournissent des bases sur lesquelles les directions de la recherche à venir peuvent être tracées et permettent de dégager quelques autres conclusions générales. Ce ne sont probablement pas des signes précurseurs isolés qui déterminent les différents types de consommation de drogue, mais plutôt une combinaison de ces signes, ce sont les signes précurseurs les plus précoces qui ont la valeur prédictive la plus forte. L'augmentation du nombre de facteurs de risque augmente la probabilité du risque et aussi la gravité de la consommation de drogue future. On ne peut assimiler les signes précurseurs de la consommation de drogue, ceux de l'abus de drogue et ceux de la dépendance à la drogue.
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