Titre :
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"Torture et temporalité. Contribution à une sémiologie de ""psychose traumatique""" (2004)
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Auteurs :
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BESSOLES P.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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CAHIERS DE PSYCHOLOGIE CLINIQUE (n° 22, Printemps 2004)
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Article en page(s) :
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pp.141-157
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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PSYCHOLOGIE CLINIQUE
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TRAUMATISME
;
VICTIME
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
PSYCHOSE
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Mots-clés:
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PSYCHOLOGIE CLINIQUE
;
TRAUMATISME
;
VICTIME
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
PSYCHOSE
;
ANGOISSE
;
CRUAUTE
;
TORTURE
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Résumé :
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"Les traumatismes issus des tortures génèrent une sémiologie proche des psychopathologies psychotiques. Nous proposons à la suite des travaux de S. Férenczi (1937) B. Bettelheim (1960) L. Bailly (1989) et F. Sironi (1999) une contribution à la notion de "" psychose traumatique "" à partir de la clinique des victimes de torture. La destruction des liens psychiques sociaux familiaux culturels... caractérise l'anéantissement victimaire des personnes torturées. La symptomatologie d'apparence anxio-dépressive cache mal les angoisses agoniques les sentiments de persécution les retraits d'allure catatonique ou stuporeuse les troubles de l'image du corps et d'une façon générale les atteintes des bases narcissiques. La torture crée un lien agglutiné (J. Bléger 1981) à la scène traumatique mais surtout au tortionnaire au travers de la pulsion d'emprise. La victime est sous influence y compris dans sa temporalité qui ne cesse de répéter dans les reviviscences les "" figures de l'horreur "". La torture hypothèque les liens de filiation et d'affiliation par ses actes de violences sexuelles de génocide d'épuration ethnique ou déplacement de population. Détruire la sensorialité est la "" technique "" des tortionnaires dont l'ultime fin est la dépersonnalisation prise|en otage entre "" parle sinon on continue "" et "" si tu parles on recommence ""."
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Note de contenu :
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SCIENTIFIQUE
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Cote thématique :
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NADJA.REV.23
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