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Résumé :
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Les auteurs développent l'intérêt que représente la thérapie familiale psychanalytique pour une élaboration du symptôme individuel comme groupal. Ils montrent comment les analogies usées, sclérosées dans le discours familial, ont la tâche d'asseoir des corrélations d'intersubjectivité faisant obstacle à la pensée. Dans leur dispositif technique, les auteurs tentent de redonner aux liens de pensée analogique toute leur vigueur de transformation, grâce à la tension entre la ressemblance et la dissemblance qu'ils comportent. Une illustration clinique développée présente le passage d'une analogie une analogie vive, impulsée par les thérapeutes, et les effets subjectivation qui découlent de ce travail de l'altérité.
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