Titre :
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Dépendance physique vs dépendance psychologique : une distinction inutile? (2006)
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Auteurs :
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FERRARA M.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Drogues, santé, prévention (anciennement Les cahiers de Prospective Jeunesse) (n° 39, Vol. 11 n° 2)
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Article en page(s) :
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pp. 7-13
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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TOXICOMANIE
;
ADDICTION
;
DROGUE
;
DEPENDANCE
;
DEPENDANCE PHYSIQUE
;
DEPENDANCE PSYCHOLOGIQUE
;
SEVRAGE (ADDICTION)
;
COCAINE
;
CANNABIS
;
JEU
;
NEUROBIOLOGIE
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
DANGEROSITE
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Mots-clés:
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TOXICOMANIE
;
ADDICTION
;
DROGUE
;
DEPENDANCE
;
DEPENDANCE PHYSIQUE
;
DEPENDANCE PSYCHOLOGIQUE
;
SEVRAGE (ADDICTION)
;
COCAINE
;
CANNABIS
;
JEU
;
NEUROBIOLOGIE
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
DANGEROSITE
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Résumé :
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La dépendance est souvent définie par un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui se manifestent durant le sevrage. Ces symptômes sont souvent responsables des rechutes et/ou du maintien de la dépendance.|Lorsque nous avons affaire à une dépendance entraînant un sevrage physique, la médecine aime disposer d'une médication (un produit de substitution) pour soulager le patient en 'ui évitant de ressentir le manque. Les dépendances entraînant un sevrage physique sont donc prises en charge d'une autre façon et sont perçues par le grand public comme plus dangereuses. Cette idée qui relève du sens commun devient quasiment un paradigme dans certaines recherches scientifiques.|A travers trois exemples, nous allons voir que la présence d'un syndrome de sevrage physique n'est pas toujours l'indicateur le plus important lorsqu'on veut évaluer la gravité de la dépendance. La cocaïne peut provoquer une dépendance très forte alors qu'elle ne provoque pas de syndrome de sevrage comme celui provoqué par l' aleoo 1 ou l' héroïne. Le cannab is peut dans certai ns cas entraîner une consommation abusive et donc une forte dépendance. Ce constat amène les chercheurs à démontrer l'existence d'un sevrage physique observable alors que les firmes pharmaceutiques tentent de synthétiser un substitut pharmacologique pour le THC. Plus complexe encore sont les dépendances sans toxiques: des chercheurs ont mis en évidence l'existence d'un syndrome de sevrage physique chez les personnes pratiquant le jeu compulsif!|Doit-on encore considérer la dépendance selon cette distinction physique vs psychologique ? Il semblerait que non, des nouvelles recherches s'orientent davantage verS les conséquences neurobiologiques qui sont associées aux comportements addictifs, et ce avec ou sans toxiques.
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Note de contenu :
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INTERVENANT, TOUT PUBLIC
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Cote thématique :
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NADJA.REV.11.1
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