Résumé :
|
L’adolescence a longtemps été confinée au processus de puberté biologique qui s’est vu complété plus tard, avec l’apport de la psychologie, de sa dimension psychique. Limité à cet aspect pubertaire, les études du 19e siècle sur l’adolescence se sont attelées à déceler les «troubles causés par la puberté» (goût du viol, agitateur politique, etc.) afin d’essayer d’y remédier. L’approche psychologique de la première moitié du 20e siècle va continuer dans cette direction en focalisant sur la crise adolescente.
Appréhendée sous cet angle restreint, l’adolescence a été considérée principalement comme un moment critique, comme un danger pour la société, comme une période d’immaturité, comme un vecteur de désordre par rapport à l’enfance, perçue quant à elle comme une période d’harmonie, d’obéissance et de soumission à l’adulte (Fize, 2002, p.25-29).
|