Résumé :
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Contrairement à la consommation d'alcool et de tabac, que l'ensemble des cliniciens a appris à évaluer quantitativement et qualitativement, la prise en charge d'un usager de cannabis ne fait pas l'obejt d'une pratique courante et ne bénéficie souvent pas de critères cliniques rationnels. Du fait de la méconnaissance générale des risques et dommages de l'usage nocif de haschisch (méconnaissance qui touche aussi bien les usagers que les médecins), le recours aux soins est rare, et lorsqu'il a lieu, la première consultation est relativement tardive. Cela rend donc indispensable un abord le plus objectif possible des risques et complications éventuels de la consommation de cannabis afin que les parents, les éducateurs et les médecins puissent tenir aux jeunes consommateurs un discours crédible et adapté: l'assimilation de l'usage à la toxicomanie ou la mise en exergue de risques très rares ne correspondant plus du tout au vécu des jeunes.
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