Résumé :
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La place du cannabis dans la pharmacopée occidentale a varié au cours du temps. La découverte du principal composé actif, le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), et d'un système cannabinoïde endogène a suscité un regain d'intérêt pour cette substance. La toxicité aiguë du cannabis est faible mais l'inhalation chronique de fumée induit des modifications bronchiques cliniques et histopathologiques indésirables. Les études cliniques ont été effectuées surtout avec le THC sous forme orale. Elles ont porté notamment sur l'effet antalgique, la stimulation de l'appétit lors de cancer et d'infection VIH et le traitement des vomissements induits par la chimiothérapie. Alors que le THC montre une certaine efficacité dans ces indications, la fréquence des effets indésirables, principalement sur le système nerveux central, restreint actuellement son utilité thérapeutique.
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