Résumé :
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Le Royaume-Uni a développé très tôt, dès les années 1980, les Programmes d'Echanges de Seringues (PES). C'est à cette intervention précoce que l'on attribue généralement la raison de la très faible prévalence du VIH chez les usagers de drogues (UD) au Royame-Uni : moins de 1 %. Cette politique développée dans les années 1990, en s'appuyant sur les pharmaciens. Ainsi, le nombre de seringues délivrées aux usagers de drogue, dans la dernière décade, aurait quadruplé pour atteindre 27 millions, soit le double des seringues délivrées en France aux usagers de drogues en 2001. Cet accès facilité au matériel d'injection stérile pourrait être à l'origine de la baisse de prévalence du VHC observée dans la population des usagers de drogue injectable britanniques (38 %) dans une étude menée en 1999. Une étude auprès de 400 pharmacies et de coordinateurs des PES avait été menée en 1998, dans le sud-est de l'Angleterre. En marge de la journée d'étude de Lyon, nous avons rencontré Janie Sheridan, pharmacienne, chercheur au National addiction Centre de Londres, qui l'a coordonée et en présente les principaux résultats.
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