Résumé :
|
La consommation de drogues, qu'elles soient licites ou illicites, est en expansion à travers la planète, et ce phénomène touche aussi bien les garçons que les filles, y compris celles en âge de procréer. La grossesse chez une femme toxicomane est une réalité de plus en plus fréquente qu'il convient de prendre en charge de manière efficace. Bien souvent, ces grossesse peuvent être considérées comme étant à risque plus élevé que dans la population générale. La consommation de drogues illicites telles que les opiacés, la cocaïne, les hallucinogènes, le cannabis, etc., peut avoir des conséquences redoutables, aussi bien pour la mère que pour l'embryon et le foetus, ainsi que pour le nouveau-né et l'enfant à venir. Il est fondamental que la prise en charge de ces femmes soient multidisciplinaire, faisant intervenir notamment des gynécologues obstétriciens, des pédiatres, des anesthésistes, des pédopsychiatres, des psychologues, des infirmières, des puéricultrices et des travailleurs sociaux qui prennent en charge ces femmes enceintes et, si possible le couple père-mère et l'enfant à venir. Il convient de bien connaître les risques potentiels des principales drogues illicites pour les prévenir ou encore les prendre en charge le cas échéant. Il est important de retenir que toutes les drogues illicites et la plupart des drogues licites consommées par la future mère, de quelque manière que ce soit (ingérés, injectées, fumées, inhalées), vont diffuser à travers le placenta pour atteindre l'embryon et le foetus, car, dans ce domaine, il n'existe pas de barrière foeto-placentaire.
|