Résumé :
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Chacun croit savoir ce qu’est un corps, qui en est le propriétaire ou l’usager. Lieu de l’intime ou de la singularité pour les uns, il est promu, idéalisé – dans l’Occident chrétien – et parfois manipulé par d’autres pour produire des performances, soutenir des images. Ces représentations sont donc à questionner, comme dans la belle exposition anthropologique du musée Branly qui lui est consacrée. Sexuellement différencié, le corps devrait nous inscrire dans nos âges et nos rôles comme dans nos éthiques et nos esthétiques. Construit dans le temps de notre développement, où il unifie nos sensations et perceptions, il doit nous en instruire, même par ses aberrations, comme dans l'autisme. Il existe donc - si on veut l'admettre - une clinique du corps et des techniques du corps que les soignants et éducateurs doivent intégrer à leurs pratiques. Quels problèmes posent ces pratiques du corps ? Décodage des enjeux ? Régulation des bonnes distances comme de la violence ou de l'érotisation ? La place du corps manifeste les aléas de notre modernité avec ses contradictions. VST en propose une approche et des témoignages.
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