Résumé :
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Une première partie rappelle quelques éléments de base pouvant servier à la compréhension de la résilience. Cette compréhension nécessite d'abord un regard centré sur les ressources et les compétences. Cependant, la résilience n'est pas une résistance à des agressions diverses. Elle ne correspond pas non plus à l'invulnérabilité. Elle comporte des mécanismes adaptatifs mais c'est essentiellement un processus psychique dynamique de mentalisation et d'élaboration qui ne peut se développer que dans l'intersubjectivité.|La famille peut de ce fait représenter un lieu privilégié pour que puisse naître la résilience, mais c'est aussi une espace fragile qui peut lui-même constituer le point d'impact de certaines agressions. La qualité des relations d'attachement entre les membres de la famille est alors essentielle. Trois axes sont à prendre en compte en thérapie : la protection, l'éthique relationnelle, la mentalisation. Le temps important pour la thérapie concerne le moyen terme, c'est-à-dire une période qui va de quelques semaines à quelques années après une catastrophe. C'est dans cette période qu'est vraiment possible une travail de crise.
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