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Résumé :
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Dans le soin, l’éducation, le travail social, l’équipe multidisciplinaire, voire multiprofessionnelle, tend à devenir la règle, ce qui n’est pas sans poser des problèmes. Comment éviter que le collectif dans son ensemble ne se sédimente autour de l’impératif de sa seule survie ? Comment articuler en son sein l’impératif de cohérence et le respect des singularités, support des dynamiques transférentielles ? À cet égard, l’analyse des discordances de temporalités dans une équipe s’avère éclairante – discordances des temporalités professionnelles d’une part, liées aux rythmes spécifiques à chaque métier– , discordances des temporalités subjectives corrélées à l’histoire de chacun d’autre part. La notion de «connivence», entendue dans son sens éthique, pourrait à la fois permettre d’articuler les diverses temporalités et nous aider à penser la dialectique de la cohérence et de la singularité.
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