Titre : | La pratique des jeux d'argent et de hasard des mineurs en 2021 |
Auteurs : | Marie-Line Tovar, Auteur ; Jean-Michel Costes, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Dijon : SEDAP, 2022 |
Format : | 22 p. / tab. |
Note générale : | biblio. |
Langues: | Français |
Catégories : | ADDICTION ; JEU D'ARGENT ; JEU DE HASARD ; JEUNE ; ADOLESCENT ; FRANCE ; PREVENTION ; REGLEMENTATION ; JEU EN LIGNE ; ROLE DES PARENTS ; MARKETING |
Résumé : |
L’étude SEDAP montre que les jeunes sont plus d’un tiers à pratiquer les jeux d’argent et de hasard (JAH)… un chiffre en légère hausse alors même que cette pratique leur est théoriquement interdite. Plus inquiétant : 35 % des jeunes joueurs ont un comportement de jeu problématique.
L’étude SEDAP met en avant le rôle des parents dans l’accès des jeunes aux JAH, dévoilant l’intérêt d’une sensibilisation des parents aux conséquences des jeux chez les mineurs et l’importance du respect des interdits protecteurs pour les jeunes (jeux de hasard comme tabac, alcool). Mais l’action doit aussi concerner les adolescents : les programmes de prévention des addictions qui mettent l’accent sur les compétences psycho-sociales ont été évalués et sont efficaces dès lors qu’ils sont déployés sur la durée et en proportion suffisante. La Fédération Addiction accompagne certains de ces programmes (Unplugged et Primavera en milieu scolaire mais également « Bien jouer », ciblé sur le risque de jeu excessif). Malheureusement aucune politique ambitieuse et concertée entre l’ensemble des ministères et partenaires concernés n’est aujourd’hui mise en place : un plan pluriannuel de financement est nécessaire. La possibilité d’aller vers ces jeunes le plus rapidement possible et de proposer des lieux d’écoute et d’accompagnement autant pour eux que pour les familles doit être renforcé via le dispositif des Consultations jeunes consommateurs (CJC), les Maisons de l’adolescent, les Points écoute jeunes et l’ensemble des acteurs du premier recours. Les jeux d’argent et de hasard sont interdits aux mineurs : l’étude SEDAP montre que cette interdiction est rarement un frein pour jouer, sur internet comme en points de vente. L’interdiction de la vente aux mineurs doit être réellement appliquée. Des opérateurs de jeux ont développé des techniques marketing agressives, notamment en ce qui concerne les paris sportifs : la Fédération Addiction réitère ses propositions pour un encadrement, dans la forme et le fond, de la publicité. Elle est en faveur d’une interdiction aux sportifs et commentateurs sportifs d’utiliser leur image pour promouvoir les paris sportifs, d’une redéfinition des règles de sponsoring et d’une limitation des publicités autour des matchs (dans les médias et dans les stades). Pour que le jeu reste un objet de plaisir et de distraction, il est plus que nécessaire de mettre en place une politique ambitieuse combinant des dispositions de régulation du marché et des mesures d’appui pour la prévention et l’accès rapide à un lieu d’écoute et d’accompagnement si nécessaire pour les jeunes et leur famille. |
Public cible : | Intervenant |
Catalogueur : | Nadja |
En ligne : | https://pieje.addictions-sedap.fr/uploads/downloads/0001/01/8110546122617609cd209229f516951c41fcb97b.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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NAD000370 | NADJA.WEB.11.1.TOV.P | Rapport | NADJA | Ressources électroniques | En ligne Disponible |