Résumé :
|
En novembre 1992, Les empêcheurs de penser en rond publiaient sous la direction de F. Caballero les actes d’un colloque qui s’était tenu en avril de la même année à l’université de Paris-Nanterre X et intitulé “Drogues et Droits de l’Homme”. On y trouvait 10 contributions, à commencer par celle de F. Caballero qui n’a pas pris une ride. Il y dénonçait la loi du 31 décembre 1970 comme étant contraire aux droits de l’homme, tant pour l’usager que pour le trafiquant. Le regretté A. Labrousse, fondateur en France de la géopolitique des drogues, publiait un excellent “Drogues et droits de l’homme dans le tiers-monde”, même si l’expression “tiers-monde” a pris un coup de vieux pour être remplacée par “Sud global”. I. Stengers et O. Ralet reprenaient les principaux thèmes de leur livre précurseur “Drogues, le Défi hollandais, insistant sur l’expertise propre du “toxicomane citoyen” pour reprendre le titre du texte de O. Ralet. Je ne peux pas citer toutes les contributions, mais la dernière, de C. Melman, sauvait, à mes yeux, l’honneur de la psychanalyse.
|