Résumé :
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Généralement, quand une activité, même apparemment inutile, entraîne un risque, plutôt que de l’interdire, on l’encadre de règles et de bonnes pratiques visant à gérer ce risque. Pourtant, quand il s’agit de consommation de (certaines) drogues, la réponse est toute différente: l’interdiction pure et simple, voire la criminalisation. Malheureusement, chaque année, la montagne tue. Rien qu’en France, plusieurs dizaines d’accidents fatals sont à déplorer chaque année, impliquant parfois des montagnards chevronnés. C’est ainsi : ils ont pris un risque, qu’ils connaissaient bien, et il suffit que celui-ci se matérialise une seule fois pour que l’issue soit tragique. Le risque existe, on le limite autant que possible, et pour le reste on vit avec, en espérant que la fatalité frappe ailleurs ou un autre jour. Pour autant, l’alpinisme n’est pas une activité honteuse, et personne ne songerait à l’interdire, tout au plus l’encadre-t-on.
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