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Résumé :
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es surconsommations d’alcool ne disparaissent pas avec le vieillissement, mais leurs modes de considération semblent devenir inversement proportionnels à l’âge des usagers : inquiétants ou diabolisés chez les plus jeunes, occultés et négligés chez les aînés. Longtemps envisagées comme exceptionnelles par extinction de l’alcoolisme et attrition du processus addictif ou décès prématuré des patients, la réalité apparaît inverse, alors que le vieillissement induit une vulnérabilité à l’alcool et ses conséquences ainsi qu’à présenter une conduite addictive (Menecier, 2022). L’article de Renée Rowan : « L’alcoolisme chez les personnes âgées » (Rowan, 1983) recense le début des travaux de Guy Vermette, qui a participé au développement d’un plan d’action québécois en toxicomanie 1999-2001 (Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, 1998), avec un volet consacré aux personnes âgées. Cet auteur a rédigé un guide d’intervention spécifique : La toxicomanie chez les aînés : reconnaître, comprendre et agir, publié par le Comité permanent de lutte à la toxicomanie (CPLT), appelant à l’élaboration d’interventions particulières et adaptées, associée à une adaptation des services et des programmes offerts, au Québec (Vermette et al., 2001).
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