Résumé :
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Lors de la mise en place de la prévention sida en 1994 au Cap d’Agde Naturiste, la cohabitation naturisme familial en journée, libertinage le soir et la nuit est bouleversée par l’extension du nombre de voyeurs, l’arrivée massives de libertin…es(toutes couches sociales confondues) et les transformations des sexualités.
L’article décrit les situations topographiques, sexuelles et sociales, les mises en scène des corps, et les réponses administratives et policières à ce dérèglement. Dans cette capitale européenne de l’échangisme, comme partout en France, le commerce libertin, tourisme compris, quitte l’artisanat, le bricolage et le « fait-main » pour se capitaliser et s’industrialiser. À l’opposé d’un « naturisme naturaliste » qui fleure bon les valeurs familialistes réactionnaires, se développe une offre de sexualités dites « non-conformistes » qui se propose de satisfaire couples, hommes seuls et les quelques rares femmes seules qui affluent au fur et à mesure que la grande presse en parle. Le tout baigné par la domination masculine hétéronormative.
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