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Résumé :
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Le TDAH est sous-diagnostiqué et sous-traité chez les patients présentant des addictions, y compris des addictions comportementales. Il est important de l’évaluer et de le prendre en charge en addictologie, non seulement parce que sa fréquence est de 21 % chez les patients présentant des addictions dans une méta-analyse récente, contre 3 % en population générale, mais aussi parce que l’existence du TDAH dans l’enfance prédit la survenue d’addictions à l’âge adulte [1], et enfin parce que TDAH et addictions sont d’intensité plus sévère lorsqu’ils sont comorbides. Les conséquences peuvent être sévères : mauvaise intégration sociale, situations d’échecs scolaire, universitaire et professionnel.
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