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Résumé :
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Il existe un lien fort entre TDAH et addictions, favorisé par l’impact de la symptomatologie sur le fonctionnement social et affectif des jeunes patients, et par ses retours : stigmatisation, isolement, rejet ou encore maltraitance, pouvant conduire à une perte précoce d’estime de soi avec dépression, anxiété, difficultés de prise d’autonomie à l’adolescence. Les fréquentes vulnérabilités et comorbidités associées au TDAH peuvent renforcer ce lien. Enfin, le recours aux pratiques addictives peut s’inscrire dans une recherche inconsciente de compensation des perturbations physiopathologiques liées au TDAH, en particulier le déficit en dopamine et en noradrénaline circulantes
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