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Résumé :
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À l’instar d’autres pays, la Belgique s’est inscrite dans un courant abolitionniste dans lequel la prostitution n’est ni légalisée ni pénalisée. L’exercice de la prostitution n’est donc pas considéré comme un délit en tant que tel mais certains comportements entourant l’activité sont quant à eux réprimés, c’est notamment le cas du racolage, du proxénétisme, de la publicité pour des offres de services à caractère sexuel ou encore de l’exploitation de la prostitution d’autrui. Dans cette même lignée, la Belgique a choisi de ne pas prohiber explicitement la prostitution des mineurs mais de sanctionner les personnes qui incitent, embauchent, exploitent la prostitution de mineurs ou exploitent des mineurs à des fins de prostitution1. Ainsi, les mineurs ne sont pas poursuivis pénalement pour l’exercice de la prostitution mais ce sont les clients, les proxénètes et les intermédiaires qui peuvent être poursuivis pour avoir « facilité » ou « obtenu » la prostitution de mineurs.
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