Résumé :
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La recherche s’inscrit dans le cadre du « Programme de recherches d’appui à la Note politique fédérale relative à la problématique de la drogue » mis en oeuvre et financé par le SPP Politique scientifique.La recherche a débuté en 2004 (1er novembre 2004 – 30 septembre 2005). Après cette première année, il a été décidé de prolonger l’étude afin d’approfondir ses résultats. La deuxième phase a alors débuté le 1erdécembre 2005 pour s’achever définitivement le 30 novembre 2006.Dès le départ, il était clair que la recherche consisterait en une étude d’impact. Le contexte social, scientifique et politique favorise de plus en plus le recours aux mesures alternatives pour les consommateurs de drogues. Pour cette raison, il apparaissait important d’en évaluer l’impact,dans un contexte européen où ce genre de démarche demeure encore marginal. Cette étude est donc une étude d’impact, au cours de laquelle nous avons tenté de déterminer les effets générés par les mesures alternatives ainsi que leur nature. D’autre part, cette recherche ne se limite pasnon plus à une simple étude d’impact : les effets étudiés sont en effet replacés dans le contexte dans lequel les mesures alternatives pour consommateurs de drogues sont appliquées. Nous avons pour cela mené une série d’entretiens avec des citoyens ou des professionnels qui, à diversdegrés, sont confrontés aux mesures alternatives. La présente étude se penche sur les différentes modalités des mesures et sanctions alternativesqui existent aux trois niveaux du système pénal. En faisant appel tant aux méthodes qualitatives que quantitatives, ces mesures alternatives sont appréhendées sous deux angles : leur impact et les attitudes à leur égard. Deux questions se posent par conséquent :- Quel est l’impact des mesures alternatives au regard de la récidive et des conditions de vie des consommateurs ?- Que pensent les divers acteurs de la problématique du recours aux mesures alternatives et quels facteurs jouent un rôle dans ce cadre ?
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