Résumé :
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Il s’agit tout d’abord d’un travail portant sur des substances, donc sur des produits et non sur des comportements, comme l’aurait commandé un recours à la notion d’addiction. En cela, ce choix s’inscrit à rebours d’une tendance croissante consistant à privilégier le concept d’addiction, en raison notamment de la mise en évidence de phénomènes neurobiologiques communs à la consommation de produits et à la pratique de certaines activités (jeux vidéo, jeux d’argent, etc.). Cette tendance est à l’origine du changement d’appellation de la mission interministérielle chargée d’animer cette politique publique, opéré par le décret du 11 mars 2014, qui a transformé la MILDT (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) en Mildeca (mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives).Les substances objets de la présente évaluation se caractérisent d’abord comme étant des substances psychoactives. Cela signifie qu’elles agissent sur le cerveau et modifient l’activité mentale, l’état de conscience, les sensations et les comportements. Parmi ces substances psychoactives coexistent en France des substances licites et des substances illicites.
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