Résumé :
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"Les auteurs pensent que l'étude en parallèle du suicide et de l'homicide chez l'adolescent doit permettre, par des mesures préventives, de réduire la prévalence de ces deux troubles du comportement. En effet, il semble que d'un point de vue à la fois épidémiologique et psychopathologique ces deux conduites soient liées. Une tentative de suicide ou un suicide survient très fréquemment après un homicide. Les courbes de prévalence montrent une évolution identique des taux de suicide et d'homicide. Sur un plan psychodynamique la cause semble être à rechercher du côté d'un ""après-coup"", l'archaïque qui potentialise une déliaison de l'agressivité, la plupart du temps précédée par de l'angoisse ce qui, dans des situations extrêmes, mène à des passages à l'acte. On sait que l'adolescence est une période particulièrement favorable aux effets d'après-coup et que l'organisation psychique du sujet peut basculer très rapidement, bascule qui prend souvent la forme d'une impasse."
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