Résumé :
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En matière de toxicomanie comme de Sida, il ne suffit pas d'informer pour prévenir. Si la toxicomanie n'est abordée que par le biais du produit, ou par celui de l'éducation à la santé, sans repérer chez les jeunes à qui l'on s'adresse les facteurs d'incommunication, aucune prévention n'est efficace. De même en ce qui concerne le sida, se limiter à promouvoir la distribution de préservatifs ou une politique hygiéniste sans approfondir une réflexion sur la relation à l'autre, ne peut que se révéler illusoire. Les actions de prévention, pour être éducatives, doivent tenir compte de la maturité psychique, de l'évolution des jeunes et de leur singularité.
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