Résumé :
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"Le présent travail réinterroge, dans sa première partie, le concept de pharmacodépendance qui, d'après l'auteur, a suscité jusqu'à présent des définitions lacunaires ou trop extensives. A la suite de quoi est proposée une nouvelle définition du concept. La deuxième partie de l'article s'attache à montrer que la pharmacodépendance met en scène certaines logiques existentielles. Cette dernière est alors envisagée dans son rapport au temps comme une triple tentative : rythmer le temps autrement, l'arrêter, le remonter. Par ailleurs, la pharmacodépendance est conçue comme l'outil de la restauration d'une totalité aujourd'hui défaillante - les idéologies étant moribondes- et ensuite comme ce qui fait basculer la totalité dans la complétude, le désir dans le besoin, l'""être du manque"" dans la spécialisation, l'être en évolution dans la redondance épuisante d'un psittacisme forcené."
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