Résumé :
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Cet article se penche sur la fonction soignante en alcoologie à partir de deux critères : le temps et les caractéristiques relationnelles des soignants. Après la distinction fondamentale entre la durée, le chronos, et les opportunités, le kaïros, le temps est segmenté en période pré-, per- et post-alcoologique, avec les possibilités de retour en arrière. L’alliance thérapeutique est particulièrement examinée sous l’angle de la première rencontre par la distinction entre la position médicale et la position du soignant (le Je-Cela, le Je-Tu). La fin de la relation thérapeutique est rapprochée des retours en arrière et des parcours sans soignant (ou analcoologiques). La seconde partie insiste sur le cheminement nécessaire à réaliser pour devenir soignant en alcoologie. De ce point de vue, la fréquentation d’un groupe de parole se révèle une excellente école. La composition de l’équipe doit prendre en considération soma et psyché. Sa cohésion est indispensable. Le soignant doit apprendre à se prescrire dans le cadre de la relation d’aide. L’empathie semble à privilégier. La pensée associative prime sur la pensée logique. Une philosophie pratique pensée comme éthique fait partie des axes d’interrogation de la fonction soignante.
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