Résumé :
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Face à la paupérisation, l’État a tendance à systématiser les réponses policières au détriment du travail social. Pourtant les politiques de prohibition et l’emploi des stratégies répressives en matière de drogues nous démontrent l’échec de l’option sécuritaire, tant face aux objectifs de santé publique qu’en regard des critères démocratiques. « La guerre à la drogue », nous explique Line Beauchesne, est devenue un simple outil policier de contrôle social, avec très peu d’incidence sur la circulation des drogues. Par ailleurs, l’interdiction a fait disparaître les usages doux des drogues aujourd’hui illicites. Comment dès lors envisager une bonne réglementation, qui tienne compte des différents usages, durs ou doux , qui soit cohérente pour le consommateur et adéquate en matière de prévention ? Line Beauchesne nous propose deux premières pistes : sortir de la politique de prohibition et développer un nouveau regard sur le marché des drogues.
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