Résumé :
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Les drogues de synthèse, encore appelées designer drugs, party drugs, club drugs, legal highs, sont associées à la fête dans les clubs, dans les raves ou les free parties depuis les année 1990. Ces substances touchent surtout une population jeune. Les clubs durgs sont empathogènes ou entactogènes car elles favorisent la communication, l'introspection, les contact sociaux, l'empathie, la sensation de pouvoir s'exprimer librement. Ces drogues sont le Gamma-hydroxybutyrate (GHB) et ses précurseurs cliniques (Gamma-butyrolactone (GBL) et 1,4-Butanediol (1,4-BD), les cathinones synthétiques (méphédrone, méthylone, méthédrone, butylone, MDAI, buphédrone, fléphédrone, MDVP, MDAI), la kétamine, l'ecstasy (3,4-méthylendioxyméthamphétamine ou MDMA) et le LSD (d-lysergicaciddiethylamide). Internet est devenu un vecteur potentiel dans la transmission de ces drogues de synthèse. Les designer drugs ne concernent plus maintenant uniquement le milieu festif dansant mais également les fêtes dans les lycées, les universités, les bars et les fêtes privées en appartement. Les conséquences sanitaires aiguës et chroniques de ces drogues, leur potentiel additif ne sont pas négligeables. Nous présentons dans notre articles les principales données de la littérature concernant le GHB, la kétamine, l'ecstasy et les cathinones synthétiques.
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