Résumé :
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Les jeux complexes entre vulnérabilité biologique, histoire personnelle, tempérament et rituels sociaux font que nous ne sommes pas tous égaux face à l’addiction, qui représente ainsi un terrain de choix pour la réflexion des psychologues. Et ce, d’autant plus que cette notion ne recouvre plus uniquement, aujourd’hui, notre assujettissement éventuel à des substances. Voilà que sont évoquées, sans faire l’unanimité, des addictions aux jeux vidéo et à Internet, au travail, aux achats, aux aliments, au sexe, et même à l’amour ! « L’amour, c’est comme une cigarette », disait la chanson… Au sens littéral, vraiment ? Mais alors, qui n’est pas accro d’une façon ou d’une autre ? Que serait la vie sans addictions ? Où est la frontière entre passion et dépendance ? Où commence la pathologie ? Faut-il toujours la soigner ? Du moins les spécialistes s’accordent-ils sur un point : si un plaisir, lié à une substance ou pas, se mue en souffrance et conditionne l’organisation du quotidien au détriment de la vie sociale, c’est là qu’il faut sonner l’alarme. Reste à savoir comment agir, et surtout, avec qui… (Jean-François Marmion, rédacteur en chef)
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