Résumé :
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Le logement, au regard de son impact sur les conditions de vie, constitue un déterminant important de santé. Ainsi, par sa valeur et sa localisation, il participe fortement aux inégalités sociales et spatiales de santé, celles-ci se cumulant lorsqu’il existe un environnement dégradé – des nuisances sonores, des pollutions diverses – pour des habitants majoritairement en situation de précarité sociale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les déterminants sociaux de santé, soit les circonstances dans lesquelles les personnes naissent, grandissent et vieillissent, représentent les principales causes des inégalités de santé. De plus, l’accès à un logement décent et abordable – ainsi que son maintien – est un déterminant de santé mentale essentiel. C’est pour lutter contre ces inégalités qu’au fil du temps, la responsabilité de la question de l’habitat s’est étendue de la sphère privée à la sphère publique. Un appareil normatif et réglementaire s’est développé pour limiter les abus du marché, mais aussi détruire les taudis de centre-ville et les lotissements sauvages. Le droit au logement a été garanti par son inscription législative depuis le 5 mars 2007 (loi relative au droit au logement opposable, dite « Dalo »), mais aussi par de nombreux dispositifs, dont la prévention des expulsions, la lutte contre l’insalubrité de l’habitat et les dispositifs d’aide aux personnes sans domicile. Ce dernier point fait ainsi référence au développement de diverses modalités d’accompagnement par les acteurs des dispositifs d’aide.(début de l'article)
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