Résumé :
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Dans une perspective phénoménologique, le corps, les fonctions vitales, le mouvement déterminent un échange constant entre le sujet et le monde, entre soi et l’autre. La neurobiologie, de son côté, s’intéresse aux transformations biologiques liées à ces expériences, mais sa méthode est fort différente.|Les auteurs proposent une réflexion sur la manière dont les découvertes de la neurobiologie interviennent pour mieux « comprendre » la dimension de la rencontre. La relation intersubjective est façonnée non seulement par les structures du fonctionnement mental, par le vécu du sujet, mais encore par la « danse » des postures et le mouvement des corps , elle est enfin portée par le milieu culturel et social, par la nature de l’environnement.|La construction des liens entre le patient et le thérapeute permet à chacun d’eux de cheminer vers un accomplissement de sa propre existence.
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