Résumé :
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"La compréhension de l'élimination d'une population est généralement envisagée comme résultant d'un plan institutionnel, "" d'en haut "", coordonné par une série d'institutions étatiques et constituant alors le crime et le paradigme de génocide. Cette perspective, héritage des études traitant l'Holocauste, est ici pondérée dans le contexte du nettoyage ethnique de Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995 par une approche de réseau et une perspective de "" terroir "" qui tiennent à la fois compte d'un redéploiement du pouvoir de coercition sur une multitude de gens armés et des dynamiques locales animant les exécutants. Par isomorphismes, ces approches peuvent alimenter la réflexion sur le processus de justice de transition."
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