Résumé :
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"La séparation des parents actualise un certain nombre d'interrogations contemporaines relatives à la parentalité, notamment en ce qui concerne la pertinence d'une résidence de l'enfant chez l'un ou l'autre. L'une des solutions rendue légitime par la nouvelle loi de février 2002 a fait l'objet d'âpres polémiques : la résidence alternée. Prenant acte du désir paternel du maintien du lien et de la compétence de plus en plus affirmée des pères aupèrs de leurs enfants, le début se déplace actuellement sur l'opportunité d'une alternance aux plus jeunes âges. La réticences de nombreux psy à cet égard semble plus participer de l'héritage des structures de pensée liées à l'ancien ordre familial de type patriarcal, dichotomisant les fonctions parentales, que d'une analyse strictement "" scientifiquement "". Le danger, lorsque le bébé a deux figures principales d'attachement, est plutôt que l'une d'entre elles soit remise en question par un refus d'alternance."
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