Résumé :
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"""Dans la pratique clinique quotidienne avec des adolescents, nous rencontrons, de façon constante, une logique conflictuelle qui gouverne toutes les relations aux adultes. Celles-ci prennent le premier plan de la scène clinique. Dans la mesure où le symptôme associe l'entourage immédiat, les parents en particulier, le clinicien est le plus souvent ampené à inclure dans sa lecture sémiologique les interactions du symptôme avec les proches. La scène clinique prend en condidération l'expression symptomatique, mais aussi les protagonistes qui interagissent avec elle. Or, cette scène possède un accessoire, qui fait office de piste, de projecteur, qui sert à tout faire sur scène. C'est le corps de l'adolescent. [...]|Nous nous intéresserons, dans un premier temps, à la situation du corps dans l'espace social. Cette dimension du corps va servir de levier, de zone d'interaction privilégiée entre les deux scènes. La clinique du pouvoir va s'y déployer, animée par des ambitions de souveraineté sur le destin du corps: elle va faire de l'automutilation son argument majeur."" [Extrait]"
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