Résumé :
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L’institution est un dispositif symbolique nécessaire à la socialisation et à la subjectivation des individus. La crise des institutions doit être entendue comme une crise des valeurs, grands principes moraux à l’égard desquels nous avons pourtant une attitude ambivalente. Devant la complexification croissante des systèmes institutionnels (travail en réseaux et en équipes, droit de regard des usagers, des évaluateurs et des financeurs), le poids de la responsabilité personnelle des acteurs des institutions s’affaiblit. Il semble urgent, sous peine de voir surgir des discours passéistes sinon réactionnaires, de mettre au travail le rapport que nous entretenons à ces idéaux et de construire une politique de l’enfance fondée sur les conditions de possibilité de l’expérience enfantine.
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