Résumé :
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Longtemps assimilée à un acte lié à son immaturité, la bêtise de l’enfant risque aujourd’hui de n’être comprise que comme un symptôme d’un «trouble» appartenant à la classification DSM ou d’une conduite auto-punitive dans le classique modèle névrotique de la psychopathologie psychanalytique. Si ces explications gardent parfois leur pertinence, il est aussi d’autres «bêtises»: les «bêtises interactives» et «bêtises par curiosité». Les premières répondent au besoin vital d’un jeune enfant d’attirer sur lui le regard des proches. Les secondes, s’apparentant à une forme de désobéissance, contiennent une part de curiosité et de découverte , elles témoignent d’un choix et définissent la possibilité même de la liberté. Quelques exemples pris sur trois ou quatre générations de parents/enfants sont proposés ...
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