Résumé :
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Le processus de déstabilisation du travail et de l’emploi, véhiculé par la modernisation, donne à voir des dimensions du rapport au travail et à l’emploi généralement peu visibles en « temps normaux ». Ces dimensions constitutives du rapport au travail, moins aisément perceptibles, s’articulent essentiellement autour de la subjectivité des salariés et de leur vie privée. Ce sont elles qui fondent, du point de vue des salariés, la réalité du rapport salarial, à travers les arrangements, les compromis qui rendent le travail supportable, et organisent une possible réappropriation subjective de son sens. Les auteurs présentent les résultats synthétiques de trois études de cas, qui mettent en scène les effets, dévastateurs ou potentiellement libérateurs, des transformations liées aux nouvelles stratégies managériales.
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