Titre :
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La psychanalyse est-elle un féminisme manqué? (2014)
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Auteurs :
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LAUFER L. ;
Jacqueline Barus-Michel ;
Pascale Molinier
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Nouvelle revue de psychosociologie (n° 17, 2014/1)
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Article en page(s) :
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pp. 17-29
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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PSYCHANALYSE
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THEORIE PSYCHANALYTIQUE
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GENRE
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Mots-clés:
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NEUROBIOLOGIE
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NEUROPSYCHOLOGIE
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PATERNITE
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RELATION PERE-ENFANT
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ATTACHEMENT
;
FEMINISME
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Résumé :
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Il s’agit de puiser dans les gender studies les critiques faites à la psychanalyse pour mettre en mouvement la psychanalyse elle-même, qui ne peut s’exclure de l’histoire dans laquelle elle s’inscrit. Gayle Rubin écrit que « la psychanalyse est un féminisme manqué » et « une théorie du genre ». Une approche épistémologique de la psychanalyse a pu montrer que là où elle a été le plus souvent dogmatique et le moins plastique (notamment dans certaines positions visant les femmes et les homosexualités), on a pu assister à l’émergence d’une pensée inventive et vivante en dehors de son domaine et le plus souvent très critique à son endroit. Dans cette démarche, il s’agit d’interroger dans quelle mesure la pratique analytique peut se trouver éclairée ou infléchie par d’autres discours sans y perdre sa spécificité. Pourquoi la psychanalyse est-elle si critiquée actuellement ? Est-elle si normative ? Il s’agit d’inventer, sans cesse, dans la pratique freudienne, ce qui déloge une norme de son pouvoir de normalisation et de catégorisation, il s’agit de lui donner sa puissance d’agir.
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Note de contenu :
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INTERVENANT, SCIENTIFIQUE
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