Résumé :
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Le droit fait irruption dans l'action sociale et médico-sociale : prolifération des textes, judiciarisation des conflits, droit des usagers, responsabilité asphyxiée par le risque...Au-delà des scandales et des crimes qui appellent le réflexe sécuritaire primaire, y-a-t-il inflation et abus du droit dans l'action sociale ? Est-il coupable de la restriction des responsabilités et des actes professionnels ainsi que du recul des décisions politiques ? Faut-il plus de droit et moins d'insitutions, selon la formule révolutionnaire de Saint-Just, ou bien l'inverse qui ferait confiance aux acteurs et aux équilibres démocratiques ? Peut-être faut-il envisager un autre usage du droit comme régulateur démocratique.|Se pourrait-il que la notion même de droit soit un peu altérée, confondue avec la bonne adminstration des choses, que l'on oublie que le droit suppose un interprète qui sache l'énoncer correctement, qu'un gouvernement des juges serait une tyrannie comme une autre ? Le travail social, souvent au coeur des défaillances des lois, ne serait-il pas tenté d'y échapper ou de s'y substituer ? Qu'en disent les professionnels ?|Le droit est-il responsable et pas coupable ?
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