Résumé :
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Présenter la situation de la psychothérapie institutionnelle (PI) en Belgique n’est pas facile pour deux raisons. D’une part, qu’est-ce qui serait spécifique à la Belgique? On peut se poser la question car la Belgique n’est jamais citée dans la majorité des articles et ouvrages qui présentent l’histoire ou l’état de la situation actuelle de la pi, alors qu’y sont toujours présentés les courants italien, français et anglais. Sur le terrain cependant, il y a une réelle reconnaissance, et le travail fait en Belgique est apprécié. D’autre part, une des difficultés pour présenter la situation belge est que la PI y a pour partie une histoire commune avec d’autres pays, notamment avec la France. Des mouvements analogues à la PI ont existé dans divers pays, avec des différences notables toutefois, en particulier sur la mise en pratique. La sectorisation psychiatrique est un bon exemple, car on voit bien qu’il y a eu une différence radicale entre la Belgique et la France au niveau de l’articulation avec le local et le communautaire, le mot «secteur» ne voulant dès lors plus dire la même chose d’un pays à l’autre étant donné qu’il y a en Belgique une séparation entre la santé mentale et la psychiatrie, une certaine frontière entre l’intra et l’extra qui a permis une inventivité et une décentralisation accentuée. [...]
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