Résumé :
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"On entend imputer à la crise de la transmission et de l'autorité les "" violences et les incibilités des jeunes "", l'échec scolaire, la perte de valeurs universelles et d'autres malaises actuels. Sans transmission, il n'y a pas d'histoire parce qu'il n'y a que de devenir. La notion même d'histoire est inconcevable en dehors d'un agencement du présent, du passé et du futur qui est transmis et dans lequel le sujet doit s'inscrire.|Qu'est-ce que transmettre ? Que représentent la transmission intergénérationnelle, l'échange entre les générations ? Imprégnés par une idéologie du "" tout dire "", ne transmettrons-nous pas au final ce qui nous échappe, ce qui reste insu ?|La pari de toute éducation n'est-il pas d'articuler un processus révolutionnaire avec la tradition ? Le sujet a à inventer son histoire en même temps qu'il est "" retenu par la tradition "". Reste à savoir si pour l'individu contemporain ce dispositif fait toujours sens et si la tradition n'est pas sans cesse réiniventée."
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