Résumé :
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Dans une société où le vivant est décrypté, administré à l'aune du biopolitique, où la construction des « troubles » chez l'enfant devient monnaie courante, on peut se demander si la prévention infantile n'est pas devenue prévention contre l'enfant et plus précisément contre ce qui trouble, à savoir le sexuel chez le tout-petit. Face à ces «troubles», les adultes sont de plus en plus assujettis à une norme de «bons parents» dont l'un des ressorts est la confusion entre symptôme passager et symptôme structurel.|Toutefois, il reste pour l'enfant et ses parents la possibilité de bénéficier d'un accueil et d'une écoute (comme les lieux d'accueil enfants-parents) qui laissent une place à la parole pour accompagner les nombreuses questions que pose l'arrivée d'un enfant.
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