Résumé :
|
De plus en plus, les parents demandent la prise en charge thérapeutique de leurs enfants pour des raisons liées à la séparation ou au divorce. La séparation des parents peut être équivalente, pour l’enfant, à une coupure ou une mutilation. Elle complique considérablement l’avancée vers l’œdipe, et peut réactiver une angoisse paranoïde à l’égard des objets parentaux. Les réaménagements sont coûteux, longs et douloureux, d’autant que le déni des parents, fréquent, complique encore la donne quand l’on fait passer un désaccord pour un accord. Les enfants doivent faire face à des confusions de toutes sortes pour lesquelles ils sont mal armés. Le psychanalyste doit alors repérer les blessures des séparations qui renvoient l’enfant au préœdipien, à l’archaïque, pour permettre à l’enfant de rester entier, unifié.
|