Résumé :
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Les nouvelles affirmations politiques introduisant le rapport colonial pour expliquer le vécu social de la partie des milieux populaires issue de l’immigration postcoloniale sont le résultat d’un triple processus : la tendance à la coloration des classes sociales, la hausse de la concurrence pour les biens rares et la cécité collective des organisations s’adressant aux milieux populaires. Ces affirmations sont marquées par le paradoxe entre d’une part un écho certain dans cette partie des milieux populaires et, d’autre part, une difficulté à s’enraciner en leur sein. Ce paradoxe exprime la dualité de leurs bases sociales. Indépendamment des difficultés rencontrées et des limites dans les analyses, ces affirmations ouvrent un débat incontournable pour l’avenir des milieux populaires.
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