Résumé :
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Évident pour le conscient, mais insaisissable dès qu’il s’agit de le définir, paradoxal dans le psychisme pourtant structuré en phases, développement, limites et après-coup alors que l’inconscient est censé superbement ignorer la mort, le temps n’est pas un concept métapsychologique pour la psychanalyse. Elle s’y réfère pourtant, comme facteur de subjectivité organisant la temporalité. Temps linéaire, temps cyclique, temps éclaté, entre le temps-éternité de l’enfance et le temps-sablier de l’âge adulte, le temps-pulsion de l’adolescence ne serait-il pas fondateur dans la construction du subjectif ? Avec quelles causalités et quels repères pour le psychanalyste, le soignant, au travail dans l’atemporel, l’intemporel, le temporel de l’histoire psychique pour l’entre-temps de l’adolescence, avec quelles conséquences et quels enjeux pour les dynamiques individuelles et institutionnelles ?
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