Titre : | Prise en charge de l'alcoolisme. La place du sevrage ambulatoire en médecine générale |
Auteurs : | Anne Lorenz, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Strasbourg : Université de Strasbourg- Faculté de médecine, 2018 |
Format : | 135 p. |
Note générale : | biblio. |
Langues: | Français |
Catégories : | ADDICTION ; ALCOOLISME ; SEVRAGE (ADDICTION) ; MEDECIN GENERALISTE ; ROLE DU MEDECIN ; SOINS AMBULATOIRES |
Résumé : |
Introduction :
Actuellement il est estimé que moins de 10% des patients alcoolodépendants bénéficient d’un traitement chaque année en France. Les médecins généralistes ont une place stratégique pour dépister et proposer une prise en charge thérapeutique. Il existe actuellement peu d’étude sur le sevrage ambulatoire, or nous pensons que celui-ci représente le premier pas nécessaire à la prise en charge de la dépendance alcoolique en médecine générale. Méthode : Nous présentons ici une étude qualitative réalisée à l’aide d’entretiens individuels semi-structurés, auprès de 13 médecins traitants, de juin à novembre 2017. Résultats : Dans notre étude, le sevrage ambulatoire est proposé par seulement la moitié des médecins. Les freins exposés à sa mise en place sont : la mise en échec du médecin faisant suite à un investissement important (54%) ; les difficultés liées au patient (46%) (déni, refus de soins, difficulté d’adhésion, comorbidités associés) ; les doutes sur l’efficacité des thérapeutiques (30%) ; les risques de complications à domicile (15%). Par ailleurs, cette étude souligne la nécessité d’accompagnement des médecins traitants face à la complexité de la prise en charge du patient alcoolodépendant. Les structures d’addictologie existantes sont une aide déjà bien installée, cependant le rôle du médecin traitant nécessite d’être mieux défini. 85% des médecins interrogés sont favorables à la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire formée (infirmiers, psychologues, psychiatres) qui permettrait d’encadrer le sevrage et de valoriser la place centrale du médecin traitant. Par ailleurs, nous notons un déficit de formation des médecins vis à vis de l’alcoolisme. Conclusion : Le sevrage ambulatoire est de moins en moins proposé par les médecins traitants. Sa promotion passera par la modification des perceptions actuelles, l’amélioration de la formation, l’accompagnement et la valorisation de la place centrale du médecin traitant. |
Public cible : | Intervenant |
Catalogueur : | Nadja |
En ligne : | https://publication-theses.unistra.fr/public/theses_exercice/MED/2018/2018_LORENZ_Anne.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
NAD000283 | NADJA.WEB.A.17.1.LOR.P | Thèse | NADJA | Ressources électroniques | En ligne Disponible |