Résumé :
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Renforçant son programme d'étude sur le rapport existant entre la prise d'alcool et/ou de substances psychotropes et les accidents de la route (ces derniers ont depuis 1973 diminués dans les pays développés mais augmentés dans les pays en développement), l'OMS montre les difficultés de mesure en situation réelle et les limites des tests. Par les méthodes toxicologiques analytiques, il est possible de mettre en évidence la/les drogues en cause et leurs principaux métabolites dans de petits échantillons de sang, d'urine, ou de salive. On peut alors déterminer dans quelle mesure des drogues peuvent diminuer l'aptitude à conduire. En Norvège, les produits en question sont signalés par une étiquette triangulaire rouge. Des instructions précises sont fournies aux médecins, dentistes et pharmaciens. Une notice est également remise aux patients. Elle contient l'énumération des drogues dangereuses pour les usagers de la route: somnifères, médicaments contre le mal des transports et les allergies, analgésiques, stimulants, anti-épileptiques, médicaments contre l'hypertension. Il est rappelé que conduire lorsque l'aptitude à le faire est diminuée par une drogue est un délit.
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